Contre le terrorisme chimique, la seringue qui sauve…

29 mai 2006

C’est la nouvelle arme dont vient de se doter l’armée française. Un équipement qui renferme un antidote injectable très puissant contre les agents organophosphorés, tels le gaz Sarin. Il pourrait bientôt arriver dans les services civils des urgences.

L’auto-injecteur bicompartiment (AIBC), c’est son nom, est le résultat de dix ans de recherches conjointes du Centre de recherches du Service de Santé des armées (CRSSA) et de la Pharmacie centrale des armées d’Orléans.

Véritable arme de défense, cette seringue se divise en deux parties : l’une contient de l’eau, et dans l’autre se trouve l’antidote sous forme lyophilisée. Et ce n’est qu’une fois la seringue ” armée ” que le produit entre en contact avec l’eau pour constituer une solution injectable. Une séparation essentielle, qui permet d’assurer à l’ensemble une conservation de plus de 4 ans.

Loin des champs de batailles, la seringue pourrait faire son apparition dans les hôpitaux et services d’urgence (Sapeurs-Pompiers, SAMU, Sécurité civile). Une demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM) devrait être déposée auprès de l’AFSSaPS dans les prochaines semaines. Validé, le procédé pourrait compléter l’arsenal défensif des deux plans gouvernementaux -Biotox et Piratox- visant à prévenir ou circonscrire les risques liés au bioterrorisme.

  • Source : Impact Médecine, n°162 - photo Public Health Grounds

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