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Comme à chaque printemps, les chenilles processionnaires quittent leur hivernation et reviennent dans les jardins et les forêts. Elles ne mordent pas, ni ne piquent. Leurs armes, ce sont leurs poils urticants dont le contact peut entraîner des réactions inflammatoires parfois graves.
La chenille processionnaire du pin (de couleur brun orangé) est présente sur une très large partie du territoire français, essentiellement dans le Sud, le centre et l’Ouest. On la croise majoritairement entre janvier et mai mais également entre octobre et décembre dans les régions océaniques.
La chenille processionnaire du chêne (gris argenté) est essentiellement présente dans le nord-est, la région parisienne et le nord-ouest de la France et peut être présente dans des régions du Sud. On l’observe majoritairement entre avril et juillet.
Les poils urticants peuvent notamment produire des effets sur la peau (rougeurs, démangeaisons, douleur cutanée, œdème localisé, urticaire et parfois petites cloques), sur les yeux (conjonctivite, larmoiement, douleur oculaire) ou les voies respiratoires (toux, gêne respiratoire).
Mais un contact direct n’est pas forcément nécessaire puisque ses poils se détachent et sont transportés sous l’effet du vent. C’est pourquoi l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) émet plusieurs recommandations pratiques afin de les éviter :
Les chenilles processionnaires sont aussi à l’origine de cas d’intoxications chez les animaux : les chiens représentent 92 % des cas et les chats environ 7 % des cas. En cas d’exposition, une prise en charge vétérinaire très rapide est primordiale.
Source : Anses – Observatoire des chenilles processionnaires
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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