Contre les moustiques, adoptez la bonne protection

25 juin 2019

Chaque été, les piqûres de moustiques sont sources d’inconfort. Ca démange, ça gonfle, ça gratte … Mais ces attaques vont bien au-delà de ces désagréments. Elles peuvent en effet transmettre de nombreuses maladies telles que la dengue, le chikungunya ou le zika. Il est donc urgent de s’en protéger !

Comme le rappelle le ministère des Solidarités et de la Santé, le moustique Aedes albopictus (communément appelé moustique tigre) s’est développé rapidement depuis 2004 en France et est désormais implanté dans 51 départements. Cet insecte volant est le vecteur de maladies telles que la dengue, le chikungunya ou le zika.

Personne n’est épargné

Tout le monde est concerné par les piqûres de moustiques. Les femmes comme les hommes, les enfants comme les adultes. « Même si certaines personnes possèdent une peau un peu moins appréciée par les moustiques », concède Benjamin Zemiro, pharmacien d’officine, « il peut suffire d’une piqûre pour qu’une maladie soit transmise. »

« Tous les produits ne se valent pas »

« Tous les produits anti-moustiques ne se valent pas », prévient le pharmacien. Il y a « répulsif » et « répulsif ».

« Il existe des bracelets mais ils ne sont pas recommandés ». En effet, ils ne protègent qu’une toute petite surface de peau. Même conseil pour les répulsifs corporels à base d’huiles essentielles. Leur efficacité dure généralement moins de… 20 minutes.

Heureusement, il existe des solutions efficaces. « La forme à privilégier est le spray », mentionne Benjamin Zemiro. Vous devrez être attentif aux personnes qui utiliseront cette protection. « En fonction des tranches d’âge, certains produits ne seront pas adaptés. Certains sont utilisables à partir de 6 mois. D’autres sont déconseillés à la femme enceinte… » Quant aux composants à favoriser, « tournez-vous vers ceux qui renferment du DEET ou de l’Icaridine ».

M. Zemiro conseille notamment la gamme Moskito Guard à base d’Icaridine. «Elle est utilisable à partir de 6 mois, est applicable sur le visage et représente une excellente protection». Sans oublier qu’elle est adaptée aux femmes enceintes ou allaitantes. Dernier point – et non des moindres – « la texture et l’odeur de Moskito Guard sont assez agréables et faciles à porter. ».

Notez que ces produits présentent une protection complète (moustique tigre, puces, tiques, taons) et contiennent un agent résistant à l’eau. Ils existent en lait cutané au format spray, mais aussi en lingettes, parfaites pour les enfants dès 6 mois.

Reste une question essentielle : comment appliquer le répulsif ?

« Appliquez sur les surfaces découvertes », conseille le pharmacien. « Ne pulvérisez jamais directement sur le visage. » A ce propos, rappelons que certains produits ne sont pas destinés au visage. Là encore, la prudence est de mise. N’hésitez donc pas à questionner votre pharmacien au moment de l’achat.

Notez bien que si vous vous exposez au soleil, il convient de respecter un ordre bien précis : la crème solaire doit être appliquée au moins 20 minutes avant le répulsif. « Sinon, cela peut masquer l’effet de l’anti- moustique », prévient Benjamin Zemiro. Et bien entendu, n’oubliez pas de renouveler l’application après la baignade.

Les produits pour les vêtements sont, comme leur nom l’indique, à pulvériser sur les textiles dans une pièce aérée ou à l’extérieur. Leur efficacité résiste à trois lavages. Très important puisque « les moustiques peuvent piquer à travers les vêtements. »

D’ailleurs, les 2 produits agissent en synergie : « lors d’un séjour d’environ 2 semaines dans une zone à risque, vous serez exposé à 2 000 piqûres. Avec un produit pour la peau, le risque descend à 57 piqûres et à 1,7 piqûre si vous utilisez en plus un spray textile ! »

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site  www.moskitoguard.fr.

  • Source : Ministère des Solidarités et de la Santé, Cartes de présence du moustique tigre (Aedes albopictus) en France métropolitaine, 28 mai 2019 - Protection contre les piqûres de moustiques et de tiques, extrait des recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique – 2019, Institut Pasteur de Lille

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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