Contre les troubles cognitifs, le poisson c’est rôti ou grillé

07 décembre 2011

Le poisson, préférez-le rôti au four, ou grillé ! Cuisiné ainsi et consommé à raison d’une fois par semaine au moins, il vous procurera le maximum de bienfaits, notamment sur le plan des performances cognitives et de la mémoire. C’est ce que viennent de montrer des chercheurs américains, images à l’appui.

« C’est la première étude qui établit un lien direct entre la consommation de poisson grillé ou rôti au four et le risque de développer la maladie d’Alzheimer » explique le Dr Cyrus Raji du University of Pittsburgh Medical Center.

Au total, 260 volontaires ont participé à ce travail. Chacun a été interrogé sur sa consommation de poisson, avant d’être soumis à des examens d’imagerie par résonnance magnétique (IRM). L’objectif était d’évaluer ainsi le volume de leur matière grise cérébrale. Laquelle rappelons-le, est un bon reflet de la santé intellectuelle d’un individu.

Du poisson donc, mais pas frit

Cyrus Raji et son équipe ont montré que la consommation de poisson rôti ou grillé, au moins une fois par semaine, était « positivement corrélée au volume de la matière grise cérébrale ». Autrement dit, « cela permet en quelque sorte de booster les neurones. » Selon les auteurs, « nos choix alimentaires peuvent participer à la lutte contre le déclin cognitif » et donc retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer.

Attention cependant au mode de cuisson. En effet soulignent-ils, les vertus observées ne seraient plus effectives dès lors que le poisson est consommé frit. Et lorsqu’il est cru, à l’instar de ce qui se pratique au Japon ? Impossible de le savoir pour le moment. « Les consommateurs de poissons crus n’ont pas été inclus dans ce travail », nous a-t-il en effet précisé.

D’après l’INSERM, la maladie d’Alzheimer – qui appartient à la catégorie des maladies neuro-dégénératives – concerne plus de 860 000 patients en France.

Pour en savoir plus, consultez le dossier d’information de l’INSERM.

  • Source : University of Pittsburgh Medical Center, le 30 novembre 2011 – Interview du Dr Cyrus Raji, 1er décembre 2011

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