Coup de chaleur : les chevaux aussi

12 août 2013

Durant les fortes chaleurs, n’hésitez pas à doucher le cheval. © Phovoir

C’est désormais bien connu, les fortes chaleurs agressent notre organisme. Lorsque ce dernier ne parvient plus à se refroidir, le risque de coup de chaleur est réel. Et ce qui est valable pour nous l’est aussi pour certains animaux, le cheval notamment. L’augmentation des températures peut même s’avérer fatale.

Dans certaines conditions, le cheval réagit comme nous. Il peut éprouver certaines difficultés à réguler sa température. « Lorsque l’air est trop humide, l’évaporation naturelle – par la transpiration – perd son efficacité » explique la Clinique vétérinaire Vauban (Yonne) sur son site. « Et la température interne peut ainsi dépasser les 41,5°C, au lieu des 37,5°C habituels. »

Les signes du coup de chaleur chez le cheval sont heureusement suffisamment typiques pour être repérés à temps. Une monture victime de la chaleur parait en effet faible et désorientée. Sa respiration se fait plus rapide. Elle conserve la bouche ouverte, son œil demeure fixe… Et si aucun traitement n’est mis en place, l’animal peut s’effondrer et présenter des tremblements.

Vite la douche fraîche !

Si vous constatez l’un de ces symptômes, vous devrez rapidement refroidir votre animal. Placez-le dans un endroit frais et/ou aéré. Arrosez-le d’eau fraîche (mais pas froide pour éviter tout choc thermique). Insistez particulièrement sur la nuque, « car c’est là que siègent les centres nerveux responsables de la régulation thermique ». Proposez-lui à boire et bien entendu, s’il ne présente aucun signe  d’amélioration, appelez en urgence votre vétérinaire. Cependant, il s’agit là de cas extrêmes. Le coup de chaleur peut en effet être prévenu.

Prudence et… bon sens

Vous l’aurez compris, pour éviter à votre animal de souffrir de la chaleur, il convient de ne pas l’y exposer. Ainsi, ne le laissez pas en plein soleil. S’il est au pré, prévoyez un petit abri et assurez-vous qu’il ait suffisamment d’eau fraîche à sa disposition. Inutile de lui demander un effort trop intense. Et si vraiment vous devez le faire sortir, privilégiez les moments les frais de la journée, le matin ou en début de soirée.

Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

  • Source : www.cliniqueveterinairevauban89200.fr – Commission des courses de l’Ontario, consultés le 6 août 2013

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