Course à pied : sol dur ou mou, notre corps apprécie… ou pas
04 juillet 2017
© DR.SOMKIAT BOONSING/Shutterstock.com
Vous préparez une sortie « course à pied » ? Entre les chemins et le bitume, la question du choix de la surface doit surtout répondre à la notion de ‘plaisir’. D’autant plus que sur le plan de la santé, chacune des surfaces présente des avantages comme des inconvénients.
Illustration avec une surface dure comme le bitume. Elle n’est pas vraiment l’amie de nos articulations. Et pour cause, chaque foulée est vécue comme un microtraumatisme au niveau de la cheville, du genou et de la hanche. Les tendons apprécient peu également. En revanche, la structure osseuse, elle, va plutôt avoir tendance à être stimulée et densifiée.
Ce sera aussi le cas sur un chemin, une surface qualifiée de « molle ». Celle-ci va tendre à atténuer les microtraumatismes articulaires. Mais vous y trouverez plus souvent des sols en dévers susceptibles de faire chauffer les tendons et d’augmenter les risques d’entorses du genou ou de la cheville. Gare également au risque de chute dû par exemple aux racines qui jonchent le sol.
Des chaussures adaptées
Quel que soit votre choix, veillez toutefois à votre monture ! Autrement dit, à vos chaussures. Si vous souhaitez vraiment vous mettre à la « course nature » – ou trail – optez pour une paire spécifique. Généralement plus lourde et plus stable, la chaussure de trail aura tendance à davantage « accrocher » et sera plus renforcée par endroits. Et prenez-en une autre, classique, pour la route. A l’heure du choix, privilégiez vraiment le confort, notamment celui que vous ressentez dès que vous mettez un pied dans la chaussure. Le ‘confort d’accueil’ comme disent les spécialistes.
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Source : Courir, du jogging au marathon, de Michel Delore, Amphora Editeur - Jogging international, site consulté le 3 juillet 2017
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Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet