











Accueil » Santé Publique » Covid-19 » Covid-19 : généraliser le vaccin après 3 mois de grossesse ?
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Les femmes enceintes devraient se faire vacciner dès leur entrée dans le 4ème mois de grossesse. Une position défendue par le Conseil national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) et le Groupe de recherche sur les infections pendant la grossesse (GRIG). La Haute autorité de Santé (HAS) est aussi de cet avis, en s’assurant bien sûr que la vaccination n’expose pas les futures mamans et les fœtus à des complications. « Cette vaccination doit être envisagée si les bénéfices potentiels l’emportent sur les risques pour la mère et le fœtus », étaye-t-elle.
Complications respiratoires, cardiovasculaires, hypertension artérielle, prise de poids… la grossesse n’est pas une maladie. Mais elle peut constituer une vulnérabilité, et donc influer sur la sévérité d’une Covid-19 en cas de contamination. Surtout si la femme présente déjà des facteurs de risque. « Les femmes enceintes de plus de 35 ans, celles présentant d’autres comorbidités comme l’obésité, le diabète ou les femmes enceintes susceptibles d’être en contact avec des personnes infectées du fait de leur activité professionnelle pourraient se voir proposer la vaccination », complète la HAS.
Selon les autorités, les vaccins à ARN messager (Moderna et Pfizer/BioNTech) seraient à privilégier. « Le vaccin à ADN (VaccineAstraZeneca®) n’est pas contre-indiqué mais il est plus fréquemment à l’origine d’une fièvre réactionnelle sans risque spécifique pouvant être traitée par paracétamol. » Précaution ultime donc, un épisode de fièvre n’est jamais bienvenu pendant une grossesse.
Pour favoriser cet accès, le CNGOF et le GRIG demandent la « mise à disposition des vaccins dans les structures concernées et que les femmes enceintes soient intégrées officiellement à la liste des publics prioritaires pour la vaccination ».
A noter : la vaccination n’est pas recommandée dans le premier trimestre de la grossesse. Aucune donnée ne confirme aujourd’hui l’absence de risque sur le développement embryonnaire.
Source : Conseil national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), Groupe de recherche sur les infections pendant la grossesse (GRIG), le 8 mars 2021 - Haute autorité de Santé, le 2 mars 2021
Ecrit par : Laura Bourgault – Édité par : Emmanuel Ducreuzet
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