











Le Conseil national du SIDA vient de demander officiellement que les contrats dassurance souscrits dans le cadre de crédits à la consommation ne soient plus subordonnés à un questionnaire médical. Sil sort vainqueur de ce bras de fer avec le monde des assureurs, ce sera un réel progrès. A ce jour en effet, pratiquement tous nos concitoyens atteints dune affection de longue durée se trouvent exclus du crédit. Cest vrai pour les malades du SIDA, pour les personnes séropositives au VIH qui médicalement ne sont pas considérées comme malades ou aux virus des hépatites B et C. Ce lest également pour les diabétiques, les cancéreux en rémission ou même déclarés guéris. Enfin, tout antécédent médical un tant soit peu significatif est prétexte à « déchéance du droit à lassurance », même si le pronostic vital nest pas en jeu. Sur ce terrain douloureux, les assureurs nont pas le beau rôle. La puissante Caisse nationale de Prévoyance (CNP) a été prise en flagrant délit de constituer des fichiers illégaux de porteurs de maladies graves. La multiplication de ces pratiques naturellement illégales constitue dailleurs le point sur lequel achoppent toutes les tentatives pour introduire des partenaires privés dans lassurance maladie. Alors souhaitons bon vent et bon courage au Conseil national du SIDA dans son entreprise Tout antécédent médical un tant soit peu significatif est prétexte à « déchéance du droit à lassurance »
Source : Impact Médecin Hebdo, n°463, octobre 1999
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