Dengue, chikungunya : la France sous surveillance active
30 septembre 2013
Moustiques : la Camargue est l’une des régions les plus surveillées ©Phovoir
Selon l’Institut de Veille sanitaire (InVS), 102 cas importés de dengue et un de chikungunya ont été signalés depuis le début de l’année en France métropolitaine. Et au total, 297 cas suspects ont été enregistrés dans les 17 départements faisant l’objet d’une surveillance renforcée.
Du 1er mai au 30 novembre, l’InVS coordonne la surveillance renforcée saisonnière du chikungunya et de la dengue dans les départements colonisés par le moustique vecteur, Aedes albopictus. « Il n y a eu aucun cas autochtone », rassure toutefois l’InVS.
En revanche, 297 cas suspects ont été signalés. Rappelons que pour l’InVS, un cas suspect est défini pour le chikungunya par la présence d’une fièvre supérieure à 38,5 °C d’apparition brutale et de douleurs articulaires invalidantes « en l’absence de tout autre point d’appel infectieux ». Concernant la dengue, la définition est similaire avec en plus un signe douloureux (céphalées, arthralgies, myalgies, lombalgies…)
En cas de suspicion clinique, le diagnostic doit être confirmé par des analyses biologiques. « Cette confirmation prend une importance particulière en France métropolitaine », souligne l’InVS. Notamment dans les départements où la maladie peut être transmise en raison de l’implantation du moustique vecteur : Alpes-Maritimes, Alpes-de-Haute-Provence, Var, Haute-Corse, Corse-du-Sud, Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Gard, Hérault, Aude, Pyrénées Orientales, Haute-Garonne, Lot et Garonne, Drôme, Ardèche, Isère et Rhône.
Rappelons enfin qu’en 2010, deux cas autochtones de dengue et deux de chikungunya avaient été identifiés pendant l’été dans les Alpes-Maritimes et le Var.
Aller plus loin : Téléchargez la fiche du ministère de la Santé : Moustique Tigre/ Comment se protéger ? Comment éviter sa prolifération ?
Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : David Picot