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©ANSM
Un pictogramme figurera désormais sur toutes les boîtes de Dépakine® ainsi que sur celles des autres médicaments contenant du valproate. Cette mesure concernant cette molécule antiépileptique accusée, chez la femme enceinte, d’exposer le fœtus à des risques malformatifs et neuro-développementaux, avait été promise par la ministre de la santé Marisol Touraine, en août 2016.
« A partir du 1er mars 2017, un pictogramme alertant sur les dangers de la prise de médicaments contenant du valproate ou un dérivé pendant la grossesse (Dépakine®, Micropakine®, Dépamide®, Dépakote®, génériques) sera apposé sur les conditionnements extérieurs », indique l’Agence nationale de Sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Il précise que ces molécules, indiquées dans le traitement de l’épilepsie, ne doivent pas être utilisées « chez les filles, adolescentes, femmes en âge de procréer ou enceintes ». Et ce, « sauf en cas d’échec des autres traitements ».
« Il est également rappelé qu’une carte patiente a été diffusée aux professionnels de santé concernés le 13 février 2017 et doit systématiquement être remise aux patientes lors de la visite annuelle chez le médecin spécialiste (neurologue, pédiatre ou psychiatre), en complément du formulaire d’accord de soins et de la brochure d’information déjà disponibles. »
Rappelons que le valproate administré à une femme enceinte expose l’enfant à naître à un risque élevé de malformations congénitales, de troubles neuro-développementaux et de troubles du spectre autistique.
Source : ANSM, 2 mars 2017
Ecrit par : Dominique Salomon
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