











Plus de 250.000 enfants et 4 millions de femmes travailleraient dans de petites exploitations minières, dans des conditions dangereuses et avec un taux daccidents mortels plus de 90 fois supérieur à celui enregistré dans les pays industrialisés. Encore ces chiffres du Bureau International du Travail (BIT) doivent-ils être révisés à la hausse. Car « le nombre denfants dans les mines souterraines a tendance à augmenter lorsquils atteignent ( ) 12 ans et commencent ( ) à effectuer le même travail que les adultes ». Dans nos sociétés où lécole est obligatoire jusquà 16 ans, lenfance au sens médical du terme ne se termine pas avant 15 ans! En Amérique Latine, en Afrique et en Asie il nen est pas de même et nous sommes concernés au premier chef car nous achetons les produits de ces mines. Cette activité « sest accrue de 20% au cours des 5 dernières années dans 35 pays ( ) assurant de 80% à 100% de la production dor, de diamants, de pierres précieuses » au Burkina Faso, à Cuba, en Guyane, au Niger
Ce travail emploie 13 millions de personnes, en fait vivre 80 à 100 millions et le BIT, loin de préconiser larrêt de ces activités, recommande daider cette petite industrie à séquiper. Son activité est « étroitement liée au développement économique ( ) et source très importante de recettes en devises » fortes. Cest une approche novatrice et intelligente. Car si le BIT souligne que le travail dans ces mines se fait « souvent dans des conditions intolérables », il souligne également quil existe « beaucoup de petites exploitations minières sûres, productives et prospères ».
Source : Les problèmes sociaux et de travail dans les petites exploitations minières, BIT, Genève, ISBN 92-2-211489-9, 4 route des Morillons, CH-1211 Genève 22.
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