Des kystes ovariens… à l’athérosclérose !

07 juillet 2002

Les femmes souffrant de polykystose ovarienne, une affection chronique caractérisée par la présence de kystes sur les glandes génitales, seraient particulièrement exposées à des troubles cardio-vasculaires. Maladie coronarienne par athérosclérose et accident vasculaire cérébral (AVC) notamment. A Londres, le Dr Paul Hardiman et son équipe de la University College Medical School ont comparé l’élasticité artérielle de 60 femmes. Parmi ces dernières, une partie avait des ovaires « normaux » tandis que d’autres, au contraire, souffraient de polykystose.

Chez les femmes qui appartenaient à ce dernier groupe, l’auteur a noté l’existence d’une athérosclérose nettement plus fréquente et importante. Un signe qui trahissait la présence de plaques de cholestérol sur les parois artérielles, dont la souplesse mais aussi la lumière – le nom donné par les spécialistes au diamètre intérieur d’un vaisseau – se trouvent ainsi diminuées.

La polykystose ovarienne est un trouble relativement fréquent. A l’échelle mondiale, elle touche environ une femme en activité génitale sur cinq. Outre la présence de nombreux kystes ovariens de petite taille, elle se caractérise par l’irrégularité voire l’absence totale de cycles menstruels, et par une pilosité abondante ainsi, bien souvent, que par l’existence d’un surpoids.

  • Source : Journal of the American Heart Association, 17 juin 2002

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