Des médicaments innovants pour les pays en développement
16 mai 2014
Une salle d’attente au sein de l’Hopital Pediatric Chantal Biya, à Yaoundé. ©MCCULLOUGH Gelise/UNITAID
Grâce à un financement d’UNITAID, plusieurs pays en développement vont bénéficier de molécules innovantes notamment dans le traitement de l’hépatite C et la tuberculose multirésistante. L’objectif étant de faire chuter les prix des médicaments pour les mettre à disposition d’un maximum de patients. Explications.
Le Conseil d’administration d’UNITAID a alloué une enveloppe de 160 millions de dollars US (116 millions d’euros) pour financer de nouvelles subventions. L’objectif étant que « les populations à revenus faibles et intermédiaires aient accès à de nouveaux traitements de l’hépatite C et de la tuberculose pharmacorésistante. Ainsi qu’au plus important programme mondial à ce jour pour la chimioprévention du paludisme saisonnier », expliquent les réprésentants d’UNITAID.
Parmi les principales subventions allouées, Médecins Sans Frontières va bénéficier de 15 millions d’USD pour mettre à disposition des pays en développement, un nouveau médicament contre l’hépatite C. A l’heure actuelle, aux États-Unis, son coût s’élève à… 84 000 USD (61 000 euros) par patient ! Le programme va permettre de le porter à environ 1 000 USD (730 euros) !
Eviter 500 000 décès liés au paludisme
Plus de 60 millions d’USD (43 millions d’euros) ont été accordés à l’ONG Partners in Health, pour faciliter l’accès aux thérapies contre la tuberculose multi-résistante. Et de multiplier par dix le nombre de cas évités, au cours des années à venir.
Le Malaria Consortium va aussi bénéficier de 67 millions de dollars (48 millions d’euros) pour mettre en œuvre « le plus important programme mondial à ce jour destiné à accroître la chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS) ». La subvention réduira les coûts des produits de CPS au Burkina Faso, au Tchad, en Guinée, au Mali, au Niger, au Nigeria et en Gambie. Elle devrait permettre de fournir 30 millions de traitements par an pour protéger 7,5 millions d’enfants. Et d’éviTer, selon les estimations environ… 500 000 décès !