











Une alternative intéressante à la chirurgie pour certains malades atteints de cancers de la prostate localisés vient dêtre dévoilée par lInstitut national de la Santé et de la Recherche médicale (INSERM). Léquipe du Dr Jean-Yves Chapelon (Unité 281, Lyon) vient ainsi de publier la première évaluation de lAblatherm, un appareil mis au point en collaboration avec la société française EDAP Technomed. Celui-ci détruit les cellules tumorales par ultrasons à haute intensité, émis à partir dune sonde introduite dans le rectum. Cette émission provoque une élévation de la température qui entraîne la mort des cellules cancéreuses. Lévaluation sur 50 patients de cette nouvelle technique vient dêtre publié aux Etats-Unis, dans le Journal of Urology. Elle est peu invasive, non sanglante et peut être réutilisée en cas déchec. Ces avantages sont potentiellement déterminants vis-à-vis de la chirurgie (sanglante et accompagnée deffets secondaires parfois importants) et de la radiothérapie qui ne peut être répétée.
Les premiers résultats font état de succès appréciables: le contrôle est total dans 56% des cas et partiel dans 24%, avec un suivi moyen pendant 340 jours. Les effets secondaires paraissent limités, les complications diminuant (de 31% à 17%) avec la mise au point du matériel. Limitée aux malades dont le cancer est dépisté au stade localisé et chez qui la chirurgie nest pas envisagée, cette technique sapplique de fait à des patients de plus de 70 ans. Elle semble prometteuse et la Food and Drug Administration américaine vient de donner son feu vert au lancement dune étude multicentrique aux Etats-Unis. LAblatherm, un appareil mis au point en collaboration avec la société française EDAP Technomed détruit les cellules tumorales par ultrasons à haute intensité.
Source : B.O. du 18/11/99
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