











Une maladie parasitaire, la bilharziose urinaire, peut entraîner la présence anormale de sang dans vos urines. Prenez la chose très au sérieux. Car cette maladie touche près de 200 millions de personnes dans le monde.
Rien qu’en Afrique, 76 pays sont concernés. C’est en se baignant, en se lavant ou en travaillant dans des étendues d’eau douce que l’on contracte les vers responsables de la maladie. Ces petites créatures sont préalablement hébergées par un escargot aquatique, où elles se développent.
Cela fait, les vers quittent le mollusque après quelques semaines et nagent à la recherche d’un hôte humain. Si par malheur vous êtes dans le coin, ils sont pour vous. Ils se glissent sous la peau, se nichent dans les vaisseaux sanguins de la vessie et s’y reproduisent. Au fil des années, la présence de ces vers peut entraîner des lésions graves des voies biliaires et urinaires, voire des cancers de la vessie.
La bilharziose urinaire touche de préférence les enfants de 6 à 12 ans mais les premiers symptômes n’apparaissent qu’après la puberté. Outre les urines rouges, ils se repèrent à des douleurs urinaires, abdominales et de la fatigue. Comme les premiers signes de la maladie sont tardifs, il est important de se faire soigner rapidement. Les effets de l’infection sont réversibles à 90% après traitement. Dernier point : évitez tout contact avec l’eau concernée et surtout n’urinez pas dedans. Des oeufs seraient ainsi rejetés dans l’eau par votre urine et le cycle de contamination serait relancé.
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