Deux cas de Chikungunya sur l’île de Saint-Martin
10 décembre 2013
Entre 2005 et 2006, l’Ile de la Réunion a été frappée par une épidémie de Chikungunya, liée au moustique aedes Albopictus.©CDC Atlanta
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) vient de confirmer deux cas de Chikungunya sur la partie française de l’Ile de Saint-Martin, dans les Caraïbes. Les tests réalisés au Centre national de référence des arbovirus de Marseille viennent en effet de livrer leurs résultats. Pour le moment, le ministère de la Santé ne communique pas.
Selon l’OMS, « au 10 décembre, 2 cas de Chikungunya ont été confirmés, 4 sont probables et une vingtaine sont suspects ». C’est la première fois que l’île française et néerlandaise est concernée par le Chikungunya. Les autorités sanitaires des deux pays collaborent pour surveiller de très près ces cas. De son côté, l’OMS ne recommande pas l’application de restrictions aux voyages ou au commerce.
Le chikungunya est une maladie virale propagée par des moustiques du type Aedes albopictus. Elle provoque de la fièvre et des arthralgies (douleurs articulaires) sévères. Les autres symptômes sont des douleurs musculaires (myalgies), des céphalées, des nausées, et de la fatigue. Les symptômes et plus particulièrement, les douleurs articulaires peuvent durer plusieurs mois.
L’OMS rappelle qu’en l’absence de traitements spécifiques et de vaccin, la prévention individuelle des piqûres de moustiques est la règle. Mais pas seulement. Il convient également de tout faire pour stopper la prolifération des vecteurs. Pour cela, il importe par exemple de supprimer les eaux stagnantes qui permettent sa reproduction, à l’intérieur et surtout autour du domicile : soucoupes des pots de fleurs, vases, gouttières mal entretenues, pneus usagés doivent être autant que possible éliminés. Ces conseils d’ailleurs, sont valables dans toutes les régions françaises où sévissent les moustiques, quels qu’ils soient !
Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : David Picot