











En France avec pratiquement 2 millions de malades, l’insuffisance rénale chronique est un vrai problème de santé publique. Sans oublier que plus de 50 000 patients sont au stade terminal, ultime étape avant la dialyse ou la transplantation…
Chaque année, 7 000 d’entre eux parviennent à ce stade. Soit une augmentation de 6% par an. Dans un rapport récent, l’Académie nationale de Médecine propose toute une série de mesures, pour améliorer la prévention et le dépistage de la maladie.
Comme pour les affections cardiovasculaires, la prévention des maladies rénales passe notamment par une meilleure hygiène alimentaire. Quant au dépistage, il doit ” cibler les populations à risque : diabétiques, hypertendus, et tous les patients atteints de maladie coronarienne, d’affections de l’appareil urinaire, de maladies auto-immunes ou traités par des médicaments néphrotoxiques “.
L’incidence de l’insuffisance rénale chronique augmente avec l’âge. Sans surprise, mais pas de manière irrémédiable. D’après la Direction générale de la Santé en effet, un cas sur dix pourrait être évité et un sur trois retardé par une détection précoce et une prise en charge adaptée.
Source : Académie nationale de Médecine, 22 novembre 2004, DGS
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