Devenez donneur de moelle osseuse

Cette semaine, mobilisons-nous pour le don de moelle osseuse

Aujourd’hui débute la huitième « Semaine nationale de mobilisation au don volontaire de moelle osseuse ». Une semaine capitale pour l’Agence de la Biomédecine qui, cette année sensibilise les étudiants en médecine et en pharmacie.

Près de 2 000 malades justifient d’une greffe de moelle osseuse pour vaincre la maladie qui les menace dans leur vie. « L’engagement de nouveaux donneurs doit s’intensifier. Plus ils seront nombreux, plus les malades auront une chance supplémentaire de guérison », insiste l’Agence. De nombreuses maladies graves du sang comme les leucémies ou les lymphomes peuvent aujourd’hui être soignées grâce à une greffe de moelle osseuse.

La moelle osseuse assure la production des cellules souches hématopoïétiques, elles-mêmes à l’origine des cellules sanguines : globules rouges, globules blancs, plaquettes. Or des maladies telles l’aplasie médullaire, ou certains cancers du sang comme les lymphomes et les leucémies provoquent justement des dysfonctionnements du système « hématopoïétique ». Certes les médecins ont à leur disposition divers moyens pour prendre en charge ces affections. Mais la greffe de moelle osseuse, associée à d’autres traitements, représente souvent le seul espoir de guérison.

Les étudiants en médecine et en pharmacie mobilisés

Parallèlement à la mobilisation nationale, l’agence s’adresse aux étudiants en médecine et en pharmacie. Elle les invite à se mobiliser sur internet, sur les réseaux sociaux et dans leur université. Objectif, s’informer et s’inscrire pour devenir donneur de moelle osseuse.

Pour devenir donneur justement, il suffit de remplir deux conditions. Etre en parfaite santé, avoir plus de 18 ans et moins de 50 ans. Chaque candidat au don doit s’entretenir avec un médecin et subir une prise de sang. Pour se procurer la demande d’inscription au Registre français des donneurs de moelle osseuse et recevoir un document d’information : http://www.dondemoelleosseuse.fr.

Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Marc Gombeaud

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  Source : Agence de la Biomédecine, mars 2013