Diabète: les réseaux intégrés servent le patient et la collectivité

27 août 1998

L’utilisation pour les diabétiques de réseaux intégrés associant médecins, auxiliaires médicaux et éducateurs sanitaires allège le recours soins et permet dès la première année une économie de plus de 12% sur les dépenses. C’est la conclusion d’une analyse menée à partir du réseau Diabetes Treatment Centers of America. Ce travail confié au cabinet indépendant The Lewin Group et publié début août a porté sur 7.000 diabétiques. Ses résultats ont montré que ce type de réseau permet, par rapport à un suivi médical conventionnel, d’améliorer la santé des patients tout en réduisant le poids financier de la maladie.

En raison de ses complications vasculaires, le diabète nécessite un suivi médical attentif: le réseau artériel du fond d’œil, l’état des pieds ainsi que certains paramètres sanguins comme le cholestérol et l’hémoglobine glycosylée – qui «signe » une hyperglycémie – doivent être attentivement suivis. Le recours au réseau a été très positif: le nombre de malades qui ont bénéficié d’un examen du fond d’œil a augmenté de 74%, celui des patients qui ont fait l’objet d’un suivi podologique a crû de 1150% (!) et le nombre des dosages de cholestérol a augmenté de 62%, alors que le recours au dosage de l’hémoglobine glycosylée a augmenté de 124%. Pour cette première année de fonctionnement, le coût du suivi a… diminué de 12,3%, soit une économie de 600 dollars américains (plus de 3.600 francs) par malade et par an. C’est la preuve qu’on peut améliorer les soins sans dépenser plus et qu’il est possible d’économiser les ressources disponibles en effectuant les examens nécessaires à un suivi de qualité… En raison de ses complications vasculaires, le diabète nécessite un suivi médical attentif

  • Source : The Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, 03/08/98

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