











Accueil » Médecine » Maladies cardiovasculaires » N’oubliez pas le diabète de type 1
« Il y a encore 30 ans, on distinguait le diabète ‘maigre’ ou ‘juvénile’, du diabète ‘gras’ ou ‘de l’âge mûr’. Aujourd’hui on parle plutôt de diabètes du type 1 et du type 2 » explique le Pr Alain Marre, chef du service de diabétologie à l’hôpital Bichat de Paris. Vice-président de la Société francophone du Diabète (SFD), il nous rappelle également que le terme de diabète non insulino-dépendant est souvent utilisé en référence au diabète de type I, même s’il ne s’agit pas exactement de synonymes.
Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune qui entraîne la destruction des cellules pancréatiques responsables de la production d’insuline, les cellules bêta de Langerhans. Il y a encore une trentaine d’années, la maladie survenait principalement entre 15 et 17 ans, mais de plus en plus de cas se déclarent aujourd’hui bien plus tôt. Et son incidence augmente : elle serait 10 à 20 fois plus élevée qu’il y a un siècle.
Il existe une prédisposition génétique au diabète de type 1, mais les facteurs déclenchants, même s’ils demeurent largement inconnus, paraissent essentiellement environnementaux. Plusieurs hypothèses coexistent :
Dans tous les cas insiste-t-il, « les premières années d’un diabète de type 1 sont primordiales : la protection passe par un bon contrôle de la glycémie, et celui-ci doit être obtenu le plus tôt possible ».
Source : Interview Pr Alain Marre, 16 février 2010 – Société francophone du Diabète (anciennement Alfédiam) – Diabetes, vol. 51 ; 2002.
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