Diversification alimentaire : 5 erreurs à éviter

01 avril 2025

C’est une étape majeure et potentiellement sensible du développement de l’enfant. La diversification alimentaire signe l’arrivée de bébé à table ! En douceur, bien sûr.

La diversification alimentaire, qui consiste à introduire des aliments autres que le lait dans l’alimentation du nourrisson, a largement évolué au fil du temps et des connaissances scientifiques. Pour le bébé, tout est nouveau : les goûts, les couleurs, les sensations, et même les ustensiles à manipuler pour manger, comme la cuillère ou encore le fait de boire à la tasse. Il s’agit donc d’un apprentissage pas à pas. Avec quelques pièges toutefois à éviter :  

  • Débuter trop tôt ou trop tard : chez un nourrisson en bonne santé, il convient de démarrer la diversification au plus tôt après l’âge de 4 mois révolus et au plus tard, à l’âge de 6 mois. Pas avant car sa barrière intestinale est encore très immature, avec les risques d’allergies que cela peut comporter. Ni après car au-delà de 6 mois, le seul lait ne comble plus ses besoins. Dans cette tranche d’âge, il s’agit surtout de commencer à goûter de tout ; 
  • Introduire plusieurs aliments en même temps : il est en effet conseillé d’incorporer un aliment à la fois au cours des repas, pour détecter une éventuelle allergie. Comme le souligne l’Assurance-maladie, « s’il a quelques prédispositions, notamment si les parents en souffrent eux-mêmes, il est recommandé d’éviter les allergènes reconnus comme la noisette, l’amande et l’arachide. Et aussi de reporter l’introduction d’œuf, d’épices, de moutarde, de kiwis et de céleris au-delà de ses 12 mois » ; 
  • Ne le forcez pas : Chaque enfant adopte son propre rythme. Il grimace devant un aliment ? Proposez-lui à nouveau quelques jours plus tard : petit à petit, il se familiarisera avec la nouveauté, et finira sans doute par l’apprécier. Selon Santé Publique France, « il faut souvent réessayer plusieurs fois (parfois jusqu’à 10…). Et moins vous vous braquerez, plus il y a de chances que votre enfant goûte avec plaisir l’aliment quelque temps plus tard ». De la même façon, ne l’obligez pas à finir son assiette ; 
  • Pas de grignotage… ne serait-ce pour compenser ce qu’il n’a pas mangé à table. En effet, s’il ne mange qu’aux repas et au goûter, il lui sera plus facile d’être à l’écoute de son appétit. Mais aussi d’avoir faim au moment du repas ; 
  • Pas de repas devant un écran… : une évidence mais comme le précise Santé Publique France, il est important de rappeler aux parents, que lors des repas – mais pas seulement… – l’enfant a besoin de toute leur attention. « Il est donc préférable d’éteindre la télé et de laisser son téléphone à distance. De son côté, l’enfant sera moins distrait et sentira mieux quand il est rassasié ». 
  • Source : Santé Publique France, Guide Pas à pas, votre enfant mange comme un grand – Ameli.fr.

  • Ecrit par : David Picot - Edité par Emmanuel Ducreuzet

Destination Santé
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.

Aller à la barre d’outils