











La Suisse est un des rares pays au monde à couvrir ses besoins en sang de façon autonome. La recette ne réside pas dans le fait que les donneurs soient bénévoles et volontaires, puisque cest également le cas de la France où la pénurie de sang est permanente depuis quelques années. Il semble quaujourdhui nos voisins soient plus solidaires que nous. Toutefois la baisse de la natalité – 30% depuis l’introduction de la pilule en 1964 – et le vieillissement de la population risquent de poser un sérieux problème à brève échéance. Le nombre de personnes qui ne sont plus en âge de donner leur sang ne cesse d’augmenter et en 2020 près d’un Suisse sur trois aura plus de 65 ans. Ce problème nous concerne aussi directement, alors rappelons quil est possible de donner son sang avec régularité. Les dons doivent toutefois être réalisés à lintérieur de limites déterminées:
sang total : de 18 à 65 ans, 5 fois par an pour les hommes, 3 fois pour les femmes;
plasma : de 18 à 60 ans, 20 fois par an;
plaquettes : de 18 à 60 ans, 5 fois par an;
globules blancs : de 18 à 50 ans, 2 fois par an.
Source : Dictionnaire suisse romand, Particularités lexicales du français contemporain, Editions Zoé
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