Don de sang : et si ce 14 juin vous sauviez des vies ?
13 juin 2014
Chaque année, le 14 juin marque la Journée mondiale du donneur de sang. Pour l’édition 2014, le thème retenu («Un sang sécurisé pour sauver des mères»), met l’accent sur un accès rapide à des produits sanguins sécurisés. Une démarche essentielle dans la prévention des décès maternels.
Chaque année, le 14 juin, les pays du monde entier célèbrent la Journée mondiale du donneur de sang.
Pourquoi cette date ? C’est en fait l’année de naissance de Karl Landsteiner, médecin et biologiste autrichien, à l’origine de la découverte du système ABO des groupes sanguins. « La manifestation a pour but de sensibiliser au besoin de sang et de produits sanguins sécurisés » explique l’OMS. Elle vise surtout à « remercier les donneurs de sang volontaires non rémunérés de leur don qui contribue à sauver des vies. »
«Un sang sécurisé pour sauver des mères».
Chaque jour, près de 800 femmes meurent de complications de la grossesse ou de l’accouchement. La quasi-totalité de ces décès survient dans des pays en développement (la moitié en Afrique subsaharienne et presque un tiers en Asie du sud). « Une hémorragie grave au cours de l’accouchement (et après) est une cause majeure de mortalité, de morbidité et d’incapacité à long terme », continue l’OMS.
Pour cette campagne, l’agence onusienne demande aux ministères de la santé et aux services nationaux de transfusion sanguine « d’améliorer l’accès au sang et aux produits sanguins sécurisés provenant de donneurs volontaires pour les parturientes. »
Et en France?
Dans l’Hexagone, l’Etablissement français du Sang (EFS) rappelle qu’il « n’existe à ce jour aucun produit capable de se substituer au sang humain. Le don de sang est donc indispensable pour sauver des vies ».
Concrètement, qui peut donner ? Toute personne reconnue « médicalement apte au don par le médecin de l’EFS, âgée de 18 à 70 ans et pesant au moins 50 kg, peut donner son sang. Les hommes peuvent donner jusqu’à 6 fois par an et les femmes jusqu’à 4. Entre 2 dons de sang, il faut respecter un délai de 8 semaines minimum. » Il existe malgré tout un certain nombre de contre-indications permanentes (maladies graves, chroniques, diabète traité par insuline…) ou temporaires (anémie…).
Si vous êtes « apte », le don se déroule alors en 4 étapes : l’accueil par le personnel de l’EFS, l’entretien avec un médecin, le don en lui-même et la collation… histoire de vous reposer. Pour en savoir plus et connaître les lieux de collecte rendez-vous sur le site de l’Etablissement français du Sang.