Don d’organes : l’Europe se mobilise

11 octobre 2013

La 15ème édition de la Journée européenne du don d’organes se tiendra le 12 octobre 2013.

La Journée européenne du don d’organes se tiendra le 12 octobre. Cet événement, initié par le Conseil de l’Europe, vise à sensibiliser les Etats membres à la promotion du don d’organes et à la transplantation. Mais également à honorer les donneurs et leurs familles.

Cette 15ème édition sera cette année célébrée à Bruxelles. Mais pour augmenter le nombre de donneurs à travers toute l’Europe, une série de clips de sensibilisation est mise en ligne sur YouTube. Les autorités sanitaires veulent en effet rappeler que « devenir donneur d’organes, c’est offrir un cadeau incroyable, un cadeau capable de sauver la vie de 8 personnes. Un don de tissus et de cellules peut sauver ou améliorer jusqu’à 100 vies. Rein, foie, cœur, poumon, pancréas, intestin, moelle osseuse et de nombreux autres tissus et cellules peuvent être transplantées et il n’y a pas de limite d’âge pour donner. »

Développer la greffe rénale à partir d’un donneur vivant

En France, comme dans tous les pays de l’Union européenne, le premier objectif est d’encourager la discussion autour du don d’organes. Informer ses proches de son choix et demander le leur, c’est l’assurance de respecter la volonté de chacun. Mais cette année, l’Agence de la Biomédecine veut mettre l’accent sur un don encore méconnu, la greffe rénale à partir d’un donneur vivant. Dans le cadre du plan greffe 2012-2016, elle lance donc à partir du 12 octobre une campagne d’information pédagogique baptisée « un don en moi, pour la greffe rénale à partir de donneur vivant », en collaboration avec les professionnels de santé et les associations.

La greffe de rein à partir de donneur vivant reste insuffisamment pratiquée. Si l’année 2012 a été marquée par une progression avec plus de 3 000 greffes, 13 333 malades étaient inscrits sur la liste nationale d’attente. Or lorsqu’elle est possible, la greffe de rein avec donneur vivant est le meilleur traitement de l’insuffisance rénale terminale. Cette solution doit donc être envisagée au même titre que la greffe à partir de donneur décédé pour le patient.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.dondorganes.fr

Ecrit par : Aurélia Dubuc – Emmanuel Ducreuzet

  • Source : Communiqués de la Direction européenne de la Qualité du Médicament et Soins de Santé du Conseil de l’Europe et de l’Agence de la Biomédecine, 3 octobre 2013

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