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Tout d’abord si vos rapports intimes ont tendance à se dérouler sous la douche ou dans la baignoire ces temps-ci, et que vous et votre partenaire utilisez des préservatifs, ne changez pas vos bonnes habitudes ! « Comme dans un rapport lambda, le pénis qui rentre dans un orifice peut être contaminé ou contaminant. Ce n’est pas parce qu’on batifole dans l’eau, que cette dernière « lavera » l’orifice ou le pénis, les débarrassant de leurs agents microbiens », vulgarise le psychologue et sexologue David Goulois. Concernant le risque d’infections sexuellement transmissibles (IST), bactériennes ou parasitaires, « il reste toujours le même ».
Pour faciliter la pose du préservatif, féminin ou masculin, faites-le avant d’entrer sous la douche. Votre geste sera beaucoup plus aisé. Vous éviterez ainsi la formation d’une bulle d’air au niveau du réservoir. Laquelle est « à évacuer pour limiter les risques de déchirement du condom ».
Pensez aussi à prendre la taille qui vous « va comme un gant » : au moindre petit espace, « l’eau qui rentre dans le préservatif risque de limiter l’adhérence au pénis » et de provoquer le glissement du préservatif. Côté lubrifiant, choisissez-en un waterproof à base de silicone.
Enfin, essayez de rester vigilant sur le maintien du préservatif, et n’hésitez pas à vous en assurer tous les deux de vive voix. L’eau diminue la lubrification naturelle mais aussi celle du préservatif. Conséquence : le préservatif devient trop sec, les frottements et donc le risque de rupture augmentent.
A la fin du coït, « il faudra retirer le préservatif en dehors de l’eau pour éviter toute contamination », rappelle David Goulois.
Source : www.psychologue-sexologue-974iledelareunion.com, consulté en janvier 2022
Ecrit par : Laura Bourgault – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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