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« Nous avons incontestablement progressé dans la lutte contre la douleur. Il nous faut aujourd’hui poursuivre notre action et ne pas relâcher l’effort entrepris ».
Trois ans après avoir lancé le premier < i>Plan national contre la douleur, le ministre de la Santé Bernard Kouchner vient de dresser un premier « bilan » du travail accompli. A l’occasion du 2ème Congrès national de la douleur qui vient de se tenir à Paris, il a fait un petit retour en arrière.
En 1998, la France comptait 60 structures de prise en charge de la douleur. Après trois années d’une politique intensive (!) menée par les successeurs de Bernard Kouchner nommé au Kosovo, on en dénombre aujourd’hui entre 80 et 90. Par rapport à un total de… 4 500 établissements de soins, ce n’est vraiment pas brillant ! Où est l’erreur ?
Certes, le ministre ne peut offrir que… ce qu’il trouve à son retour aux affaires. « J’espère que nous aurons dépassé la centaine à la fin de l’année » a-t-il précisé devant les congressistes réunis à Paris. Le Dr Kouchner est solidaire de ses prédécesseurs… Car à ce rythme de « développement », il va falloir attendre… 18 ans pour que chacun des établissements de soins puisse espérer disposer d’une structure pour la prise en charge de la douleur… Peut-être un petit coup d’accélérateur serait-il le bienvenu… ?
Source : Panorama du Médecin, Société d'Etude et de Traitement de la Douleur,18 juin 2001
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