Douste-Blazy pour de meilleures prescriptions et moins de marges arrières

«Modération des volumes de prescriptions» et «développement des médicaments génériques». En ouverture du 33ème MEDEC, Philippe Douste-Blazy a rappelé aux médecins qu?ils détiennent deux atouts-maîtres de la réforme de l?assurance maladie.

Devant un parterre de représentants professionnels, il a demandé une nouvelle fois que les médecins modèrent leurs prescriptions. Au nom de l?économie bien sûr, mais aussi et tout de même, de la santé publique. «Ceci me paraît particulièrement important pour éviter la poly-médication des personnes âgées, source d?accidents» a-t-il déclaré.

Et le ministre de citer l?Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS) qui vient de mettre en ligne un guide des interactions médicamenteuses. «Un outil fort utile pour lutter contre ce fléau, responsable de 20% des hospitalisations». Il a également insisté sur le nécessaire développement des médicaments génériques, dont la prescription reste trop peu fréquente.

«Ce n?est pas un objectif, c?est un impératif.» a-t-il martelé. « Nous attendons près d?un milliard d?euros d?économie du développement du générique. Nos objectifs reposent sur un dispositif visant à modérer les « marges arrières » (pratiquées par les pharmaciens d?officine, n.d.l.r.) et une application avec mesure et discernement des tarifs forfaitaires de responsabilité (TFR). Cela doit rester le dernier recours pour assurer les économies du générique, si celui-ci ne se développait pas suffisamment.»

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  Source : de nos envoyés spéciaux au MEDEC, Paris, 15-18 mars 2005 - Photo Thierry Chatel