Droit à l’oubli : davantage de patients concernés

12 avril 2017

De plus en plus de patients ne sont plus obligés de déclarer leur maladie pour accéder à un crédit. La Ligue contre le cancer se félicite de l’élargissement du droit à l’oubli et appelle à poursuivre les travaux pour aller encore plus loin.

Aujourd’hui, le panel de personnes concernées par le droit à l’oubli s’élargit avec la révision de la grille de référence leur permettant d’accéder à une assurance emprunteur dans des conditions standards ou s’en rapprochant. Concrètement, les patients n’auront plus l’obligation, passé un certain délai de déclarer leur maladie. Ce qui était déjà le cas pour l’hépatite C, les cancers du testicule, du sein, de la peau, de l’utérus et de la thyroïde. Cette grille intègre désormais davantage de pathologies cancéreuses : tumeurs du côlon et du rectum, lymphomes hodgkiniens et VIH.

Un service de la Ligue pour vous accompagner

La Ligue souhaite toutefois élargir encore plus les maladies concernées. A noter enfin qu’elle a créé un service spécifique dédié aux personnes malades pour les accompagner dans leurs demandes de prêt. Baptisé Aidéa, il conseille :

  • Les personnes qui souhaitent faire un emprunt et s’interrogent sur la faisabilité du projet ;
  • Les candidats signataires d’un compromis de vente, qui subissent un refus ou une surprime par les compagnies d’assurance ;
  • Les primo-accédants avec des interrogations de base sur l’assurance et les pratiques liées aux activités bancaires.

Pour davantage d’informations, vous pouvez appeler le 0 800 940 939 (service et appel gratuit).

  • Source : La Ligue contre le cancer, 11 avril 2017

  • Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Laura Bourgault

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