Du lierre, contre les dermatoses
14 mars 2012
Contrairement à bien des plantes, le lierre reste vert toute l’année. C’est pourquoi il est souvent cultivé pour ses propriétés ornementales. Cette liane – qui peut atteindre jusqu’à 30 mètres long – est également fortement accrochée à… ses vertus médicinales. Et elles sont nombreuses.
Appartenant à la famille des « araliacées » comme le ginseng, le lierre est utilisé notamment pour ses vertus antitussives, amaigrissantes et apaisantes.
Le lierre, une plante cosmétique
Une fois débarrassé de son écorce, le bois de lierre est utilisé sous forme d’infusion ou de sirop, contre la toux. Il contient une substance aux propriétés expectorantes, les saponosides. Ses feuilles renferment également des stérols, des acides phénoliques et des flavonoïdes. Séchées en plein soleil dans un lieu aéré, elles conservent leur couleur sombre. Fraîches, elles peuvent être écrasées ou bouillies avant d’être utilisées en compresses sur des plaies.
En usage externe, le bois et les feuilles de lierre constituent un traitement d’appoint dans les régimes amincissants. On les retrouve aussi dans la composition de certaines crèmes anti-cellulite. Contre les dermatoses, le lierre sera conseillé sous forme de pommade adoucissante.
Légèrement toxique, le lierre doit être utilisé sous contrôle médical. Il agirait en effet sur l’activité cardiaque et la perméabilité veineuse. Lors de la manipulation de cette plante, des dermites cutanées de contact peuvent également apparaître. Tous ces éléments sont suffisants pour justifier que vous demandiez conseil à votre pharmacien.
A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d’espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche.