











Risques cardio-vasculaires, articulaires, tendineux… L’obésité et le surpoids constituent des obstacles à la pratique d’une activité physique régulière. « Pour les contrer, il convient en premier lieu d’adopter une alimentation saine et équilibrée » tient à rappeler le Pr Martine Duclos, du Service de Médecine du Sport et des Explorations Fonctionnelles au CHU Gabriel Montpied de Clermont-Ferrand. « Le sport n’est pas une condition première. Car l’activité physique ne fait pas maigrir ! ».
L’intérêt d’une acticité physique.
Alors à quoi sert-elle donc, dans la prise en charge d’une obésité ? « C’est tout simplement le meilleur moyen de prévenir une (re)prise de poids » continue notre spécialiste. « De plus, quand vous perdez du poids, vous perdez aussi de la masse musculaire. Pour maintenir ou développer cette dernière, il convient donc de bouger régulièrement ». Sans compter les bénéfices cardio-vasculaires, ou sur le stress, de l’activité physique.
Quelle activité choisir ?
«Il existe deux types de sport » explique le Dr Bruno Burel, Secrétaire de la Société normande de Médecine du Sport. « Les sports au sol, et les sports portés. Dans le premier cas, le corps est en contact direct avec le sol. C’est le cas du tennis, de la gymnastique ou de la course à pied… Dans le second cas, le corps est en quelque sorte « soutenu » lors de l’effort. C’est le cas du vélo, de la natation ou du rameur qui aident à se sentir plus léger ».
Les deux médecins conseillent donc aux obèses de (re)démarrer en pratiquant une activité portée. Le travail au sol en effet, sollicite de façon trop contraignante les articulations du pied, du genou… Et la surcharge pondérale peut provoquer des douleurs.
Quoi qu’il en soit, avant de rependre une activité physique, commencez par un examen médical complet. Un médecin du sport ou votre généraliste vous aideront à faire le tour de la question. « Même en cas d’obésité, la lutte contre son propre corps n’est pas une fatalité » conclut le Dr Duclos. « Il est nécessaire de faire comprendre aux obèses qu’il est tout-à-fait possible de se sentir bien dans son corps. Celui-ci n’est pas obligatoirement un fardeau ».
Source : Interview du Dr Bruno Burel, le 3 février 2011 ; Interview du Pr Martine Duclos, le 9 février 2011
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