Dysfonction érectile : le déficit d’information des Françaises

23 avril 2007

Trois Françaises sur quatre considèrent la sexualité comme un élément important du bien-être et de la stabilité de leur couple. Mais près d’une sur cinq reconnaît que son partenaire a souffert au moins une fois de dysfonction érectile au cours des douze derniers mois.

Ces résultats ressortent d’une vaste enquête internationale menée auprès de 14 000 femmes de 18 ans et plus, dans 14 pays. Comme le précise le Dr Marie-Hélène Colson, Directeur d’enseignement de sexologie aux facultés de médecine de Marseille et de Montpellier, « cette étude révèle qu’en dessous de 35 ans, les femmes privilégient la communication et une attitude active face aux difficultés sexuelles. Au-delà de 50 ans, elles semblent à la fois plus réservées pour en parler avec leur partenaire, et encore trop peu informées sur les possibilités thérapeutiques ».

En effet, près d’une femme sur deux dit ne pas avoir entendu parler de médicaments spécifiques de la dysfonction érectile. La majorité se plaint d’ailleurs de ce manque d’information. Celui-ci est d’ailleurs ressenti comme d’autant plus dommageable que le problème affecte gravement la relation du couple.

A l’inverse en Amérique latine, 85% des femmes connaissent l’existence de ces traitements. Elles reconnaissent majoritairement leur efficacité (56%), alors qu’en France ils ne sont pas vraiment considérés comme des médicaments à part entière, destinés à traiter de vraies pathologies.

  • Source : Sexualité de la femme moderne et dysfonction érectile, le vrai, le faux. D’après une enquête internationale Bayer/Ipsos réalisée auprès de 14 000 femmes dans 14 pays, entre mai et juillet 2006

Aller à la barre d’outils