











Un article publié dans Science nous en dit plus sur la propagation du virus Ebola. Si l’identité du « réservoir » relève du mystère, les flambées épidémiques feraient suite à la manipulation par des chasseurs, de carcasses d’animaux infectés.
Eric Leroy et son équipe, du Centre International de Recherches médicales à Franceville au Gabon, se sont penchés sur les épidémies survenues récemment au Gabon et en République du Congo. Or avant chaque flambée, ils ont relevé un nombre inhabituel de corps d’animaux morts dans les forêts.
Ils suggèrent par conséquent, que le virus se propagerait ensuite à l’homme, les chasseurs étant infectés par le sang ou les fluides contenus dans les dépouilles. Ils recommandent ainsi la mise en place dans les pays concernés, de personnels chargés de dénombrer les carcasses et, le cas échéant, d’en assurer l’équarrissage. Plus particulièrement pour les « grands » animaux tels que les antilopes, les chimpanzés et les gorilles, mais également pour les dépouilles plus modestes des chimpanzés et autres petits singes.
Source : Science, 12 janvier 2003
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