











« Les usagers de lecstasy risquent, sans même sen apercevoir, de subir des troubles neuropsychiatriques sévères et durables », estiment les auteurs dun travail coordonné par le Dr George A. Ricaurte de lUniversité Johns Hopkins de Baltimore (Etats-Unis). Plus grave encore, ces troubles risquent de saccroître avec la durée de lintoxication et de persister ensuite, même après une longue période dabstinence. Les chercheurs américains fondent leur conviction sur une étude menée auprès de 14 anciens consommateurs decstasy et 15 sujets «témoins », les membres du premier groupe sétant tous distingué par une baisse de la fixation cérébrale dun marqueur spécifique de la sérotonine, une substance clé du métabolisme cérébral. La diminution de cette activité a été dautant plus prononcé que la consommation decstasy était plus importante et prolongée, et les auteurs de ce travail relient cette altération du métabolisme cérébral à un risque nettement accru de désordres neuropsychiatriques: troubles de lhumeur ou de la mémoire, atteintes de la personnalité notamment
Source : The Lancet, 31/10/1998
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