Ecstasy : non et encore non !

15 juin 2007

« La prise d’une unique dose d’ecstasy peut être associée à un déclin de la mémoire liée au langage » ! Pour ceux qui en doutaient encore, il est désormais établi que les utilisateurs de ces « pilules récréatives » s’exposent à des troubles gravissimes. Et surtout irrémédiables.

Le Pr Thelma Schilt et ses collègues (Université d’Amsterdam aux Pays-Bas) ont suivi les mêmes 188 volontaires qui avaient déjà fait partie d’une étude sur les effets de l’ecstasy, publiée en novembre 2006. Rappelons qu’à l’époque les auteurs avaient observé « une modification de l’architecture des cellules cérébrales ».

Des recherches complémentaires ont permis d’affiner cette conclusion. « Dans certains cas, la prise d’une seule pilule d’ecstasy s’est révélée extrêmement délétère pour la mémoire. Nous avons en effet constaté une destruction des cellules nerveuses qui interagissent avec la sérotonine ». Rien moins que cela ! Rappelons en effet que la sérotonine est une hormone impliquée dans l’humeur, la réflexion, l’apprentissage et bien sûr, la mémoire. Décidemment, l’ecstasy n’a pas encore révélé tous ses (vilains) secrets…

  • Source : JAMA, 4 juin 2007

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