En Belgique et en France, mort de deux malades porteuses du virus A (H1N1)

A quelques heures de distance les autorités belges et françaises viennent de confirmer qu’une porteuse du virus de la grippe A (H1N1), dans chacun des deux pays, est décédée aujourd’hui.

Dans les deux cas il s’agissait « de jeunes patientes ». Une jeune femme d’une trentaine d’années en Belgique, une jeune fille de 14 ans à Brest. Concernant cette dernière, l’Institut de Veille sanitaire (InVS) précise que « les conclusions de l’évaluation clinique ne sont pas en faveur d’un décès directement lié au virus A (H1N1). »

La première malade avait été hospitalisée dans la région d’Anvers (Belgique) le 20 juillet avec un diagnostic provisoire de pneumonie. Elle souffrait depuis 2 jours de faibles symptômes grippaux. Son état clinique, jugé « non préoccupant » lors de son admission, s’est ensuite dégradé. Une pneumonie double d’origine virale a été diagnostiquée, « et les analyses ont confirmé la présence du virus A (H1N1) » précise la Radio télévision belge francophone (RTBF).

La jeune patiente décédée en France, était hospitalisée au CHU de Brest. Elle « souffrait d’une maladie grave compliquée d’une autre infection pulmonaire sévère ». La recherche du virus A (H1N1) a été effectuée « dans le cadre d’un bilan systématique lié au contexte de l’épidémie actuelle. » Les résultats ont ainsi confirmé la présence du virus, mais le décès ne lui est pas imputé.

Le dossier de la patiente française est très imprécis. Les communiqués de l’InVS en effet, n’indiquent pas la nature congénitale, génétique ou infectieuse de la “grave maladie” dont elle souffrait. Ils n’évoquent pas davantage celle de la “complication pulmonaire sévère” dont elle était affectée. Rien enfin ni dans un cas ni dans l’autre, sur la manière dont ces malades auraient été contaminées…

Notons simplement que ces deux cas mortels concernent des patientes relevant de groupes dont tous les spécialistes s’accordent à penser qu’ils sont spécialement exposés. Il s’agit de personnes jeunes dépourvues de compétence immunitaire liée à une exposition au dernier virus pandémique de ce groupe en 1958, et porteuses de maladies respiratoires qui en font des cibles particulièrement sensibles.

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  Source : RTBF info, 30 juillet 2009 ; InVS, 30 juillet 2009