En cas de bronchiolite, les Urgences ne sont pas automatiques

10 décembre 2015

L’hiver est souvent synonyme de pathologies respiratoires (bronchiolite…). Ces dernières entraînent un afflux important d’enfants aux urgences pédiatriques. « Cette situation difficile depuis une quinzaine de jours s’est encore accrue le week-end dernier », s’alarme l’ARS Pays de la Loire. A la clé, des délais d’attente et de prise en charge toujours plus longs. L’ARS tient donc à rappeler qu’il existe souvent des alternatives aux urgences.

Le premier conseil relève du bon sens : il ne faut pas attendre. Lorsqu’un enfant est malade, le plus simple est de consulter son médecin traitant au plus vite. « Cela évite bien souvent l’aggravation des symptômes », assure l’ARS.

Second précepte : « téléphonez avant de vous déplacer ». En composant le « 15 » vous serez mis en relation avec un médecin. Cet échange téléphonique permet au professionnel de santé d’évaluer chaque cas pour trouver la solution adaptée au problème. Il peut apporter un conseil ou orienter le patient vers un praticien de garde.

A noter qu’après 20h, la nuit, le week-end ou les jours fériés, la permanence des soins en médecine ambulatoire (PDSA) est assurée. Dans la mesure où chaque département possède son propre service, rendez-vous sur le site de votre Agence régionale de Santé pour trouver le numéro d’une PDSA.

Rappelons que la bronchiolite est une maladie des petites bronches due à un virus répandu et très contagieux. Chaque hiver ce sont plus de 30% des nourrissons qui sont touchés. Et actuellement, elle bat son plein ! Elle se transmet par la salive, les éternuements, la toux et par les mains.

  • Source : ARS Pays de la Loire, 4 décembre 2015

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon

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