











Accueil » Santé Publique » Endométriose : tour d’horizon des traitements
Chinnapong/Shutterstock.com
Aujourd’hui, l’arsenal thérapeutique proposé aux femmes atteintes d’endométriose comprend les médicaments, la chirurgie et l’assistance médicale à la procréation (AMP) en cas de projet de grossesse. Le point sur toutes ces approches.
En première ligne, l’approche médicamenteuse « repose sur le blocage des fonctions ovariennes pour créer une ménopause artificielle via des contraceptifs pris en continu », note l’Inserm. Elle est prescrite uniquement aux femmes sans projet de grossesse, et adapter au profil de chaque patiente (estroprogestatifs, progestatifs, analogues de la GnRH).
En cas de projet de grossesse, « l’AMP et la chirurgie peuvent être envisagées ». Mais aucune chirurgie ne peut se faire sans AMP préalable, « afin de maximiser les chances de concevoir un enfant pour les couples qui le souhaitent ».
La chirurgie n’est pas automatique
La chirurgie « ne doit pas être utilisée chez des femmes sans projet d’enfant pour lesquelles le traitement médicamenteux fonctionne ». Cet acte invasif peut en effet être invalidant. Il peut notamment exposer à un « risque élevé d’abîmer la réserve ovarienne en cas de retrait de kyste ovarien ».
D’autant plus que la chirurgie n’empêche pas aux lésions de réapparaître. « Une femme opérée jeune présente un risque important que les lésions endométriosiques reviennent et soient à nouveau problématiques au moment d’un éventuel souhait de grossesse. »
« Tout doit donc être fait pour que la chirurgie ne soit plus le traitement de référence de l’endométriose comme cela a été trop le cas dans le passé. » Aujourd’hui encore, la chirurgie reste excessivement pratiquée.
Rappelons qu’avec les anomalies de l’ovulation, l’endométriose constitue l’un des principaux facteurs de risque d’infertilité.
A noter : des chercheurs de Lyon* ont récemment mis au point une technique basée sur les ultrasons dans la prise en charge de l’endométriose rectale, comme alternative à la chirurgie. Le premier essai mené auprès de 12 patientes, terminé le 12 avril 2019, s’est avéré concluant. « L’analyse des données est en cours et sera bientôt disponible. »
* l’équipe du Pr Gil Dubernard (Hospices Civils de Lyon et unité Inserm 1032 LabTAU)
Source : Laura Bourgault – Edité par : Dominique Salomon
Ecrit par : Inserm, avril 2019
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