Entre la décision et l’action, une histoire de récompenses

14 février 2007

Que se passe-t-il au niveau cérébral entre la prise d’une décision et son exécution ? Un grand flou régnait jusqu’alors sur cette question. Mais une équipe du CNRS vient d’opérer une percée qui permet aussi, de mieux comprendre la maladie de Parkinson.

Pour la première fois, des chercheurs de l’Université Victor Ségalen à Bordeaux, révèlent « l’existence d’une interaction au niveau cellulaire entre les informations cognitives –celles qui dictent la prise de décision- et les informations motrices ».

A partir d’un travail réalisé chez le primate, ils ont réalisé une importante avancée dans la compréhension des noyaux gris centraux (NGC), dans le cerveau. Ils ont notamment élucidé le rôle important de la dopamine dans la prise de décisions. Celle-ci serait ainsi fonction du niveau de « récompenses » que chacune des options possibles peut apporter.

Les auteurs ont identifié « les mécanismes par lesquels les noyaux gris centraux intègrent les deux types d’informations » : la prise de décision et son exécution. Une étape qui pourrait avoir un « impact majeur dans la prise en charge de la maladie de Parkinson. (…) Celle-ci ne doit plus être considérée comme une pathologie purement motrice, sa dimension cognitive devant désormais être prise en compte ».

  • Source : CNRS, 7 février 2007

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