Entretenir la magie de Noël, ça a du bon

08 décembre 2017

La télé diffuse des bluettes enneigées pleines de bons sentiments, les centres villes s’illuminent, des chants traditionnels résonnent un peu partout… Aucun doute, Noël approche à grands pas. Et même si l’on peut être agacé par certaines dérives commerciales ou stressé à la perspective des retrouvailles familiales, ne boudons pas notre plaisir. Il y a beaucoup à gagner à se laisser emporter par l’esprit de Noël.

L’an dernier, un sondage révélait que 77% des Français apprécient Noël, une fête avant tout considérée comme conviviale, joyeuse et synonyme de bons repas, même si elle est devenue beaucoup trop commerciale pour 90% des personnes interrogées. Pourquoi aimons-nous tant ce rendez-vous annuel même si nous ne croyons plus au Père Noël depuis longtemps ? Probablement parce qu’il célèbre avant tout le partage et la générosité. En vieillissant, le plaisir de faire des cadeaux équivaut voire surpasse celui d’en recevoir. Pour peu que l’on ait gardé de bons souvenirs des Noëls de son enfance, cette période de l’année est l’occasion rêvée de faire un émouvant voyage dans le temps. Les vacances de Noël sont aussi pour beaucoup l’un des rares moments de l’année où toute la famille peut être réunie. Et pour peu que l’on aime dresser de jolies tables et cuisiner de bons petits plats, il y a de quoi s’en donner à cœur joie.

Réinventer la tradition

Une vision angélique de la réalité ? Peut-être. La magie de Noël, c’est un peu comme la potion d’Obélix, certains sont tombés dedans tout-petits. Et quoi qu’il arrive, rien ne semble jamais pouvoir entamer leur bonheur en décembre. Mais pour d’autres, c’est bien plus compliqué. Fâcheries familiales, problèmes d’argent, bouffées d’angoisse à la simple idée de devoir tout organiser peuvent venir donner un goût amer à la fête. Il est tout de même possible de goûter à la magie de Noël. On peut par exemple prévoir un budget cadeaux plus limité qu’à l’accoutumée d’un commun accord avec les autres membres de la famille. Fêter le réveillon avec des amis ou une partie restreinte de son cercle familial sans s’obliger à voir des personnes que l’on déteste. Ou encore s’investir auprès d’une association qui lutte contre l’isolement des personnes âgées le soir du 24.

  • Source : Sondage Odoxa pour Le Parisien réalisé auprès de 1015 Français interrogés par Internet les 21 et 22 décembre 2016

  • Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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