Noël en famille : comment limiter les tensions ?
17 décembre 2014
10% des Français voient Noël comme une corvée. ©Phovoir
Rassembler toutes les générations au pied du sapin, c’est l’occasion de vivre des moments pleins de joie et de se fabriquer de jolis souvenirs. C’est aussi, il ne faut pas se le cacher, le risque de réveiller jalousies et vieux conflits. Les clés pour que ces quelques heures se passent au mieux.
Acceptez vos émotions. Les tensions risquant d’être au rendez-vous, pas question de vous infliger en plus le poids de la culpabilité. Autorisez-vous à ressentir certaines émotions négatives. Si vous les niez, elles risquent d’exploser pour de bon. Prenez-les pour ce qu’elles sont, un ressenti certes désagréable mais passager. Faire quelques minutes de méditation avant la soirée peut vous y aider.
Votre objectif : être pleinement dans l’instant présent, sans imaginer toutes les catastrophes qui pourraient survenir. Pour y parvenir, concentrez-vous sur votre souffle. A l’inspiration, sentez l’air froid pénétrer dans vos narines et à l’expiration l’air chaud repartir. Vous pouvez aussi vous répéter intérieurement « j’inspire, j’expire, j’inspire, j’expire » ou encore recourir à la visualisation. Refaites mentalement une balade que vous aimez, imaginez-vous baigné de lumière rose… En deux mots, faites des réserves de sérénité.
Ne vous forcez pas. Certes, tout le monde doit prendre un peu sur lui et faire des efforts lorsque plusieurs personnalités parfois très différentes sont en présence. Mais parfois les blessures d’enfance sont encore trop vives, les recompositions familiales trop compliquées pour réussir à les surmonter. Dans ce cas, ne tenez pas compte des pressions des uns ou des autres. Et demandez-vous dans quelle situation vous allez vous sentir le mieux. Grandir, c’est aussi renoncer à l’idée de faire plaisir à tout le monde.
Limitez l’alcool. L’idéal serait bien sûr d’éviter tout sujet polémique, en n’abordant pas la politique ou la religion. Mais ce n’est pas toujours facile de contrôler les discussions. Vous pouvez par contre garder un œil sur l’alcool en circulation entre les convives. Quelques verres de trop et l’invité le plus civilisé peut dire des énormités ou réveiller des secrets de famille gênants. Mieux vaut donc éviter les alcools forts à l’apéritif et au digestif. Et poser au moins autant de bouteilles d’eau que de bouteilles de vin sur la table.
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Source : Sondage Institut CSA/BFMTV réalisé en ligne les 17 et 18 décembre 2013 ; Petits règlements de comptes en famille, Nicole Prieur, Albin Michel, 252 pages, 16,20€
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Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Dominique Salomon