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Hormis la Corse, l’ensemble des régions de France métropolitaine est en phase épidémique selon le dernier bulletin de Santé publique France sur les infections respiratoires aiguës. Selon une information de France Inter lundi 8 décembre, 14 bébés en réanimation ont été transférés vers d’autres régions, les services de pédiatrie franciliens étant saturés.
La bronchiolite, une infection respiratoire qui touche principalement les jeunes enfants, est causée par le virus respiratoire syncytial (VRS). Si la grande majorité des bébés qui contractent le virus, actif entre octobre et mars, présentent les symptômes d’un rhume, d’autres développent des infections potentiellement gaves de voies respiratoires inférieures.
En premier lieu par les traitements préventifs à disposition, qui visent à réduire le risque d’infection chez le nourrisson. Le Beyfortus (nirsevimab) est un anticorps monoclonal qui protège les nourrissons immédiatement et pendant au moins 5 mois. Ce traitement s’adresse aux nourrissons dans la première année de vie, éventuellement la deuxième s’il présente une fragilité.
Le traitement préventif par Synagis s’adresse aux nourrissons nés prématurés ou à haut risque de formes sévères de la maladie. Il doit être injecté tous les mois durant la période épidémique. « Il peut être réalisé directement en établissement de santé dans le cadre du séjour hospitalier et sera pris en charge intégralement par l’Assurance maladie et sans avance de frais pour les nourrissons nés à partir du 1er septembre 2025 », note l’ARS Auvergne Rhône Alpes.
Le vaccin Abrysvo s’adresse aux femmes enceintes entre la fin du 7e mois et la fin du 8e mois de grossesse, soit de 32 à 36 semaines d’aménorrhée. Le vaccin protège les nourrissons de leur naissance à leurs 6 mois.
La Haute autorité de Santé identifie trois situations dans lesquelles l’immunisation de l’enfant au Beyfortus est à privilégier :
Les gestes barrières offrent une protection supplémentaire, nécessaire pour prévenir la circulation du virus et protéger les populations à risque (les jeunes enfants et les personnes âgées notamment). Il est ainsi recommandé par l’Agence régionale de la région Auvergne-Rhône-Alpes de :
Si votre enfant de plus de 2 mois présente des symptômes de bronchiolite et qu’il est en bon état général, contactez votre médecin afin qu’il puisse l’examiner et évaluer son état de santé, dans la journée. Même chose si la fièvre augmente et les sécrétions bronchiques s’épaississent ; signes d’une possible surinfection bactérienne.
En revanche, dans les situations suivantes, Ameli.fr recommande de contacter les urgences :

Source : Ameli.fr, ARS Auvergne Rhône Alpes, Santé publique France

Ecrit par : Dorothée Duchemin – Edité par Vincent Roche