











« A 30 ans ou à 40 ans le risque de crise cardiaque est cinq fois plus élevé chez les fumeurs que chez les non-fumeurs et ceux qui fument toute leur vie durant ont une chance sur deux de mourir des méfaits du tabac ». Dans son rapport annuel , lOMS rappelle à qui veut lentendre que « le tabac est la cause connue ou probable de quelque 25 maladies », et que « la moitié de ceux qui en meurent sont frappés en pleine maturité, avant 70 ans, soit 22 ans plus tôt que lâge correspondant à une espérance de vie normale ». On est certes impressionné dapprendre que le tabagisme aurait été « responsable de 35% des décès survenus chez des hommes de 35 à 69 ans » dans les pays développés, mais on est aussi quelquefois surpris par lardeur combative de certains missionnaires. A défaut de sens pédagogique, les médecins qui refusent de traiter des fumeurs qui ne veulent pas sengager sur la voie du repentir font-ils vraiment preuve déthique? Et on est surpris de se voir rappeler, toujours par lOMS, que « la dépendance vis-à-vis du tabac est classée parmi les troubles du comportement dans la Classification internationale des maladies ». Il y a décidément des progrès à faire, et pas seulement de la part des fumeurs
Source : « La vie au 21ème siècle, une perspective pour tous », OMS, 20 avenue Appia, CH-1211 Genève, ISBN 92 4 256 189 4
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