Est-ce risqué de se faire craquer le cou et les articulations ?

20 juin 2025

Un petit mouvement de cou vers la gauche ou la droite, est-ce inquiétant… Que cachent ces petits craquements articulaires que nous pouvons aussi opérer au niveau des doigts ou encore des poignets ? Eléments de réponse.

Le bruit de nos craquements articulaires est l’objet de nombreux fantasmes et autres idées reçues. Paraît-il que ce geste favoriserait la survenue d’arthrose, par exemple… « Faux », rétorque en substance et sur la base d’études scientifiques, Branden Daubel, kinésithérapeute au sein de l’Institut musculo-squelettique de l’Université du Texas à Austin (Etats-Unis). « Le fait de craquer soi-même ses articulations est sans danger. Vous ne déplacerez jamais les os, les tendons ou toute autre structure », assure-t-il. Et ce, quelle que soit l’articulation en jeu : les doigts, le poignet ou encore le cou !

Des bulles qui éclatent… 

Le fameux bruit provient du liquide synovial, qui tapisse et lubrifie nos articulations, afin de réduire la friction entre nos os et de préserver ainsi le cartilage. Le mouvement que nous effectuons pour réaliser ce craquement va en quelque sorte entraîner un changement de pression au sein de cette articulation, jusqu’à provoquer l’éclatement de micro-bulles formées au sein du liquide synovial, plutôt visqueux.

Ça soulage ? 

Et si, selon Branden Daubel, nous en retirons une forme de satisfaction, celle-ci s’expliquerait par « la force produite par ces bulles qui peut activer les récepteurs sensoriels de l’articulation. Ils envoient des informations au cerveau, sur la position de votre articulation dans l’espace, et votre cerveau vous injecte une petite dose de dopamine, car il adore l’information » !

Et si c’était du stress… 

Voilà d’ailleurs, le seul et unique bénéfice – relatif – apporté à notre organisme, par ce craquement. Comme le précise le kinésithérapeute américain, « rien ne change réellement dans le corps, après ». En revanche, il met en garde les personnes qui auraient tendance à répéter constamment ce geste, « afin de soulager des raideurs ou des tensions chroniques ». Là, c’est à ses yeux le signe « d’un stress sous-jacent » qu’il convient plutôt de faire retomber par des techniques de respiration ou autre méditation.

 

  • Source : Site de l’Université du Texas (Austin) : https://uthealthaustin.org/. Consulté le 13 juin 2025.

  • Ecrit par : David Picot – Edité par Emmanuel Ducreuzet

Destination Santé
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