Etre optimiste protège des séquelles de l’AVC
28 février 2020
Daisy-Daisy/Shutterstock.com
Survivre à un accident vasculaire cérébral n’est pas sans conséquences. Aphasie ou encore hémiplégie comptent parmi les séquelles les plus graves. Mais selon des chercheurs américains, les optimistes victimes d’un AVC récupéreraient mieux que les pessimistes.
Dans une petite étude, des chercheurs de l’Université du Texas à Houston ont suivi 49 personnes ayant survécu à un accident vasculaire cérébral (AVC).
Les participants ont ainsi passé un « Test d’Orientation de Vie » permettant de mesurer la disposition de chacun à l’optimisme. Les auteurs ont ensuite mis ces résultats en relation avec les niveaux d’inflammation, la gravité de l’accident et les capacités physiques 3 mois après l’AVC.
Résultat : à mesure que les niveaux d’optimisme augmentaient, la gravité de l’AVC et les marqueurs inflammatoires diminuaient. Un résultat important car, comme le rappellent les auteurs, « l’inflammation post-AVC nuit au cerveau et à la récupération ».
« Nos résultats suggèrent que les personnes optimistes ont de meilleures chances de recouvrer leurs capacités. Stimuler leur moral peut être un moyen idéal pour améliorer la santé mentale et la récupération », concluent-ils.
A noter : En France, environ 750 000 personnes ont survécu à un AVC. Parmi elles, 60% gardent des séquelles neurologiques plus ou moins importantes sous forme de déficit moteur, de troubles du langage ou de troubles sensitifs ou visuels.