Etude Séralini et OGM : suite et fin

28 novembre 2012

« Les lacunes importantes constatées dans la conception et la méthodologie d’un article rédigé par le Pr Séralini et son équipe impliquent que les normes scientifiques acceptables n’ont pas été respectées ». L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) vient de rendre publiques ses conclusions concernant l’étude du Pr Gilles-Eric Séralini, publiée à la fin du mois de septembre, et dénonçant le danger des organismes génétiquement modifiés (OGM). Ainsi l’agence européenne enterre-t-elle définitivement ce travail, lancé à grand renfort de promotion mais très contesté par la communauté scientifique.

Dans son examen final, l’Autorité a confirmé son analyse initiale selon laquelle les conclusions des auteurs ne pouvaient être acceptées. « Il n’est pas possible de tirer de conclusions valables sur l’occurrence des tumeurs chez les rats testés » estime en effet l’Agence.

L’EFSA précise également que se décision prend aussi en considération les évaluations de cette étude, faites par les instances compétentes de six Etats membres de l’Union européenne : Allemagne, Belgique, Danemark, France, Italie et Pays-Bas.

Résultat « tous (les évaluateurs) ont identifié plusieurs faiblesses déjà soulevées par l’EFSA: des objectifs d’étude peu clairs, le nombre peu élevé de rats utilisés dans chaque groupe de traitement, le manque de détails concernant la formulation de l’alimentation et du traitement, des informations clés manquantes quant aux méthodes statistiques employées, et un rapport incomplet sur les facteurs résultants». Voilà qui devrait mettre un terme à plusieurs semaines de polémique.

  • Source : EFSA, 27 novembre 2012

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