Exclusif : face à l’anthrax, les consignes de l’OMS !

18 octobre 2001

Devant la menace représentée par la maladie du charbon, le public cède à une panique contagieuse.
Cela d’autant plus que les précautions élémentaires face à la maladie sont le plus souvent ignorées. Destination Santé a joint Ian Simpson, à la division des Maladies transmissibles de l’OMS à Genève. Pour lui, la conduite à tenir se résume à quelques pas très concrets.

Toute personne qui suspecte la présence d’anthrax doit prendre les mêmes précautions que dans la vie normale. Elle doit absolument contacter la police et se rendre soit chez son médecin, soit à l’hôpital. Mais surtout, elle ne doit pas prendre de médicaments, sans en avoir averti son médecin. C’est très important. Les antibiotiques prescrits contre la maladie du charbon s’attaquent à une forme précise de la maladie. Or si le diagnostic n’est pas posé avec certitude, des formes résistantes vont se développer. Et la situation pourrait alors se révéler catastrophique.

Comme le précise Ian Simpson, la vigilance et la prudence doivent prévaloir dans de telles circonstances. ” Les gens ne doivent pas paniquer. Et je le répète, le plus important c’est d’appeler les services compétents. Car on entend dire qu’il faut se laver les mains, c’est totalement faux. Il ne faut rien faire, seulement appeler ! “.

  • Source : Impact Médecin, 5 octobre 2001

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