Fausse couche : quelle prise en charge ?
11 décembre 2017
Serhii Bobyk/shutterstock.com
Lorsqu’une femme vit une fausse couche, la prise en charge peut prendre plusieurs formes. Elle dépend du stade de la grossesse et du déroulement de l’avortement spontané. Dans tous les cas, il est impératif de consulter rapidement un médecin.
En cas de fausse couche, le fœtus et le placenta peuvent être entièrement expulsés naturellement par le corps. Ainsi, aucune intervention médicale n’est nécessaire. Toutefois, une échographie de contrôle doit être réalisée pour vérifier que l’utérus est bien vide et qu’il n’y a aucune complication.
Intervention médicale ou chirurgicale si nécessaire
Lorsqu’en revanche, l’expulsion n’est pas complète, le médecin peut parfois proposer d’attendre que la fausse couche s’achève naturellement.
Dans certains cas, il peut prescrire un traitement si la patiente ne souhaite pas attendre ou si, médicalement ce traitement est nécessaire. Il s’agit le plus souvent d’un traitement provoquant des contractions du muscle de l’utérus et une ouverture du col. Les effets surviennent en quelques heures mais les saignements peuvent durer plusieurs jours.
Parfois une opération chirurgicale est indiquée. L’intervention par aspiration endo-utérine consiste alors à « introduire un petit tube dans la cavité de l’utérus, via le vagin et le col utérin », précise le site de l’Assurance-maladie. « Ce tube permet d’aspirer les tissus embryonnaires. Ce traitement nécessite une anesthésie générale ou loco-régionale. Il se déroule au cours d’une hospitalisation de jour. »
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Source : ameli.fr, consulté le 11 décembre 2017
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Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet