Femmes au volant: le débat rebondit…

16 juillet 1998

« Bien que les hommes courent en fait trois fois plus de risque d’être tués dans un accident de la route, il s’avère que les conductrices sont plus souvent que les hommes à l’origine d’un accident ». C’est la conclusion d’une étude très sérieuse menée dans le cadre de la Johns Hopkins School of Public Health, à Baltimore (Etats-Unis) et d’où il ressort que « les conducteurs de sexe masculin sont en moyenne impliqués dans 5,1 accidents par million de miles de conduite (1 mile = 1,684 km), cette proportion montant à 5,7 accidents par million de miles pour les femmes. Comme de surcroît le kilométrage annuel moyen des hommes considérés dans cette étude est supérieur de 74% à celui des conductrices, l’écart est encore plus sensible qu’il n’y paraît.

Ces résultats confortent la mauvaise foi masculine, laquelle est proverbiale en cette matière au moins, mais ils doivent être nuancées. D’abord parce que l’inégalité n’est pas constante. Parmi les moins de 20 ans, le risque d’accident est de 20% plus élevé pour les garçons que pour les filles. La balance s’équilibre ensuite de 20 à 35 ans et c’est après cet âge que le niveau de risque devient plus élevé pour les conductrices. En revanche il est une inégalité qui persiste à tous les âges, c’est celle de la gravité des accidents, toujours plus importante lorsque le conducteur est… un conducteur plutôt qu’une conductrice. Ces résultats confortent la mauvaise foi masculine!

  • Source : Griffin M.R. et al., JAMA, 9-15/03/1999

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