Foin, gazon, pollens, etc…

Sans doute en raison des conditions météorologiques particulières de ce printemps, la rhinite allergique – le fameux « rhume des foins » – a attaqué de bonne heure cette année. C’est particulièrement vrai du Languedoc à la Méditerranée, où les cabinets médicaux comme les services hospitaliers ont vu défiler des quantités de personnes avec nez qui coule, éternuements, yeux rouges et paupières gonflées… On a également observé une nette recrudescence des crises de toux et d’asthme.

N’en déplaise aux adeptes de l’écologie sans nuances, la nature diffuse des agents hautement agressifs pour l’Homme: les pollens. Graminées, plantes fourragères, pin, noisetier, bouleau, platane…peuvent causer des ennuis « d’origine naturelle » dont les conséquences sont bien pires que celles de la pollution des villes.

Ces manifestations doivent être soignées rapidement pour faire disparaître l’inconfort et couper court aux risques d’aggravation. Lorsqu’elles prennent une forme trop répétée, trop intense ou trop prolongée, certaines (mais pas toutes) peuvent être améliorées par des cures de désensibilisation.

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  Source : BMJ du 15/3/97, cité par Impact Quotidien du 25/3/97