











Accueil » Santé Publique » Fractures vertébrales : les implants confirment leurs bénéfices
Soulagement quasi-instantané de la douleur, récupération plus rapide de la mobilité… Une récente étude menée sur 77 patients souffrant de fractures vertébrales montre que l’implant SpineJack® tient ses promesses. Retour sur une technologie qui révolutionne le traitement des fractures vertébrales par compression.
Chez les moins de 60-65 ans, les fractures vertébrales sont le plus souvent consécutives à un traumatisme important. Plus tard, et surtout sur un terrain d’ostéoporose, une simple chute dans la vie de tous les jours ou un faux mouvement peuvent suffire à provoquer un écrasement. « Dans les deux cas, la compression vertébrale est extrêmement douloureuse et invalidante », explique le Dr Ludovic Rillardon, chirurgien orthopédique, à l’hôpital privé Oxford de Cannes. « Et chez les sujets les plus âgés, elle peut être synonyme d’une perte irréversible de l’autonomie. Le traitement doit donc viser à remettre les patients sur pied le plus rapidement possible et à soulager leurs douleurs. »
Auparavant les médecins ne disposaient que de deux options : immobiliser la colonne avec un corset pendant 3-4 mois ou ouvrir et consolider les vertèbres avec des vis pour les formes les plus graves. Au milieu des années 80, la chirurgie vertébrale des fractures par compression a fait un grand bond en avant grâce à la vertébroplastie. Comme le souligne le Dr Rillardon, « cette technique, qui consiste à injecter du ciment dans la vertèbre pour lui redonner sa forme originale, présente un double intérêt : moins invasive que la chirurgie classique, elle a un effet antalgique car elle consolide les microfractures et diminue les contraintes mécaniques liées à la charge. Dans les années 2000, elle s’est perfectionnée grâce à l’introduction préalable d’un petit ballonnet dans la vertèbre pour canaliser l’injection de ciment (cyphoplastie). »
Une technique peu douloureuse
La mise au point du Spine Jack® (VEXIM) en 2007 a permis d’aller encore plus loin. Cette fois, le ciment se fixe autour d’un implant en titane introduit dans la vertèbre. « L’intervention, sous anesthésie générale, ne dure pas plus de 30 minutes et laisse deux cicatrices d’un centimètre. Les patients se lèvent généralement le lendemain et restent hospitalisés en moyenne 4 jours. »
Outre les risques habituels liés à toute intervention chirurgicale, il existe un risque très minime d’atteinte du système nerveux. Les résultats sont extrêmement concluants. D’après l’étude rétrospective menée sur 77 patients, le niveau de douleur présente une amélioration statistiquement significative de 86% à 1 an. Une étude publiée récemment dans la revue Spine Journal mentionne une diminution de 68% pour la cyphoplastie par ballonnet. Quand au score de capacité fonctionnelle, il affiche une amélioration statistiquement significative de 81% à 1 an, contre 58% pour la cyphoplastie par ballonnet.
Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
Source : Interview du docteur Ludovic Rillardon, chirurgien orthopédique à l’hôpital privé Cannes Oxford, le 20 novembre 2013 ; Communiqué de presse Vexim du 12 novembre 2013
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